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Les carnets de Gabrielle Août 2010

Publié le par Kitouf

 

 

  « Da !

-Da !

-Da ! Da !

-Da ! Da ! »

 

  Et voilà, ma petite Gabrielle! Tu parles avec nous maintenant! Tu maîtrises le Da ! comme un véritable petite professionnelle du langage, et tu réponds quand on te parle. Un Da !, et tu réponds par un Da ! Deux Da !, et tu enchaînes deux Da ! à la suite. Incroyable !

  Et comme tu as l’air de t’amuser à répéter ce qu’on te dit, à tel point que ta maman en avait les larmes aux yeux l’autre soir, après ton biberon du soir. Tu t’es mise à parler et tu as commencé à répéter les Da ! que ton grand frère et ta maman te disaient, et pas une seule fois tu t’es trompée sur le nombre, petite fierté de nous.

  Comme me l’a dit plus tard ta maman :

« Je sais que c’est la progression normale pour un bébé de cet âge, mais tout de même, j’en ai pleuré, tellement l’émotion a été grande. »

  Et oui, petit bébé, voilà tout l’effet que tu nous fais, tellement tu es formidable et merveilleuse.

  Et ce n’est pas tout, car comme tu le sais, nous sommes allés passer une semaine chez ta tante Myriam, histoire de changer d’air pendant les vacances et de revoir la famille, parce que nous n’aurons peut-être pas l’occasion de les revoir avant longtemps, car nous avons tant de projets que je ne sais pas quand nous aurons le temps de repartir en vadrouille, petit bébé de nous.

  Mais je mélange tout et je vais reprendre les choses dans l’ordre, si tu le veux bien.

  Tout d’abord les vacances, qui ont été une véritable source de premières fois pour toi, petite expérience de nous. En premier lieu, le voyage. C’est la première fois que tu faisais un aussi long trajet en voiture, petite Gabrielle, et tu me croiras si je te dis que tu as été sage et gentille à l’aller comme au retour, petit amour de nous. Tu n’as rien dit du tout. Tu as dormi tout le long de la route, ne te réveillant que pour réclamer tes repas, comme tout bon bébé qui se respecte, ce qui est tout à fait normal, soit dit entre nous.

  Alors nous nous sommes arrêtés sur les aires d’autoroute, et tu as mangé tes petits pots et bu tes biberons, sous les arbres, sur un banc, avec les guêpes qui nous tournaient autour et voulaient goûter tes petits pots de compote de fruits. C’était très agréable, parce que tu ne t’énerves pas et tu prends les choses comme elles viennent, petite Gabrielle. Le changement ne te bouleverse pas plus que ça, et c’est chouette, car nous savons que nous pouvons aller n’importe où avec toi, et que tu sais t’adapter à toutes les situations. Merveilleux, n’est-ce-pas ?

  Et quand nous sommes arrivés chez papi et mamie, tu as pleuré comme une madeleine, parce que le voyage t’avait fatiguée, et que tu voulais te reposer, mais comme papi et mamie ne te voient pas souvent, ils voulaient profiter de toi, mais ce ne fut pas facile, parce que dès que tu quittais nos bras pour te faire porter par papi ou mamie, tu reprenais la sérénade où tu l’avais laissée, et donc nous n’avons pas insisté et nous sommes repartis pour aller chez tata Myriam, qui nous attendait avec toute la famille.

  Et là, je me suis dit que tu n’avais encore jamais rencontré ton oncle Arnaud, et que ton oncle Arnaud c’est une véritable armoire à glace avec une grosse voix et que tu allais te remettre à pleurer dès que tu aurais posé tes yeux sur lui, mais non, pas du tout, bien au contraire !

  Dès que tonton Arnaud s’est adressée à toi, tu as ri et tu t’es gondolée comme ce n’est pas possible, ce qui m’a bien surpris, je dois bien te l’avouer, petite surprenante de nous.

  Moi qui pensait que chaque nouvelle tête avait le don de te tirer les larmes, je me suis rendu compte que tu avais tes têtes, et que si le contact passait tout de suite, c’était dans la poche. Ça a fait la même chose avec la coiffeuse de papi. Quand elle t’a vue, tu es partie tout de suite dans des fous rires incontrôlables. Comme quoi, on ne peut jamais savoir.

  Tu as vu tes cousins et cousines pendant ces vacances, mais aussi, tu as vu des chats, des chiens, des poules, des oies, et tu étais étonnée et un peu effrayée par toutes ces bêtes qui gravitaient autour de toi, petit bébé, surtout les chats, qui approchaient en silence de ton cosy, pour venir te sentir, et comme tu ne les entendaient pas venir, tu étais surprise quand ils apparaissaient tout à coup devant toi, et combien de fois tu as commencé à pleurer, parce que tu te sentais impuissante face à ces drôles d’animaux, qui ne te voulaient pas le moindre mal. Mais comme tu n’as pas l’habitude, je comprends que tu étais un peu déstabilisée.

  Ceci dit, tu t’y es faite, et les choses sont allées de mieux en mieux avec le temps. Tout comme avec papi et mamie. Quand nous sommes allés les revoir le lendemain, tout allait bien mieux. Tu as même fini ton après-midi dans les bras de papi, à rire avec lui, pendant qu’il te faisait faire le tour du propriétaire, et qu’il te faisait sauter sur ses genoux. Alors tu vois, petite Gabrielle, il suffisait d’attendre un peu…

  Et puis nous sommes allés au parc, avec toute la famille et tous les cousins, et nous avons passé l’après-midi à vous regarder jouer dans les toboggans, sur les balançoires, et autres structures sponsorisées par tous les pharmaciens de la région, causes de nombreux bobos, croutes aux coudes et chaudes larmes sur les joues.

  N’empêche que bébé Gabrielle a fait sa première glissade sur un toboggan, avec tata Myriam, et que tu as fait de l’hippocampe à bascule avec maman, et tu avais l’air d’adorer ça, si j’en juge par le sourire qui s’est affiché sur ta petite frimousse, tandis que tu te balançais d’avant en arrière, te cramponnant de toute tes forces aux poignées pour ne pas tomber…

 

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