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Les carnets de Gabrielle Août 2010

Publié le par Kitouf

 

 

  Et voilà, ce sont enfin les vacances ! Et manque de pot, nous n’avons pas droit (encore) aux belles journées d’été des mois de juin et juillet derniers, ma pauvre Gabrielle, ce qui fait que nous ne nous promenons pas aussi souvent que nous le voudrions. Mais ce n’est pas notre faute, je le sais bien. Il faut attendre et espérer.

  Tu vois, ce matin, il y avait un grand et beau soleil au-dessus de nos têtes, mais cet après-midi, les gros nuages gris et noirs sont revenus, et le temps est tout maussade. C’est pourquoi tu fais la sieste dans ton lit et que moi, je frappe les touches de mon clavier, pour te raconter un peu ce qui me passe par la tête en ce moment.

  Nous avons trouvé un siège auto pour toi, petite Gabrielle, car comme tu as six mois maintenant, tu ne peux plus voyager convenablement dans ton cosy, quand nous partons en voiture, mon pauvre grand bébé.

  Pourquoi ? Tout simplement parce que maintenant, tes petits pieds touchent les sièges de la voiture quand tu es installée et sanglée dans ton cosy. C’est pour cela que ta maman et moi avons dégoté un bon siège pour toi, pour que tu sois bien assise, et bien en hauteur, en toute sécurité, dans la voiture. C’est tellement haut que tu pourras voir à travers la vitre de ton côté, et tu pourras voir défiler les champs, les villes, les vaches, les arbres, et toutes les autres voitures que papa va doubler dans sa vie, et tu pourras voir la tête de tous ceux que nous dépasserons, et certains resteront concentrés sur leur conduite, d’autres tourneront la tête et te regarderont, parfois avec un drôle d’air, et toi, petite Gabrielle, ça te permettra de prendre conscience qu’il y a plein et plein et plein d’autres personnes qui vivent sur cette terre, et aussi qu’il y a plein et plein et plein de jolies choses à voir quand on fait de la voiture avec papa et maman.

 

  Justement, en parlant de voiture, nous partons demain matin pour aller rendre visite à tata Myriam, ta marraine, ainsi qu’à toute la famille, tes quatre cousins, Marie, Guillaume, Thomas et le gros Toitoine, qui t’attendent avec impatience, et qui attendent aussi Clément (surtout Guillaume, pour jouer à la guerre avec lui) et mamie et papi qui seront ravis de te revoir, petite Gabrielle, car ils ne t’ont pas vue depuis trois mois, le 15 mai dernier, jour de ton baptême, petit bébé de nous.

  Et oui, trois mois déjà, comme le temps passe vite, tu ne penses pas, petite fillette de moi ?

  Sûr que papi et mamie vont te trouver changée, et surtout ils vont voir comme tu as grandi, chère Gabrielle. Et comme tu as évolué aussi. Tu es une vraie petite fille de six mois maintenant, et tu commences aussi à prendre ton petit caractère, ma petite chipette. Tu peux me croire !

  Quand quelque chose te déplaît, tu sais te faire comprendre pour nous faire comprendre que cela ne te convient pas. Oh non, ça alors !

  Quand tu es au lit et que tu ne veux pas dormir, c’est toute une histoire. Mais papa ne se laisse pas faire, parce que quand c’est l’heure d’aller au dodo, c’est l’heure d’aller au dodo, un point c’est tout ! Non mais des fois, ce n’est tout de même pas bébé Gabrielle qui va faire sa loi à la maison, si ?

  Non, non, non, non…

  D’ailleurs, tu ne pignes pas beaucoup dans ces cas-là, puisque tu finis par t’endormir, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. C’est bien que papa a raison d’agir ainsi. De toute façon, dans cette maison, ce ne sont pas les enfants qui décident.

 

  Mais cela n’arrive que de rares fois, petite Gabrielle, parce que tu es si sage et si gentille qu’il est difficile pour nous de dire que tu es une enfant terrible, loin de là. Tu ne fais que sourire et babiller à longueur de journée, tu dors toutes tes nuits, tu manges tous tes repas sans rechigner, les petits déjeuners à la vanille, les déjeuners à la carotte et autres légumes que nous venons d’acheter mais que tu n’as pas encore goûtés, les quatre heures variés avec biberon de lait et compote de fruits, sauf hier parce que tu as mangé ton premier yaourt, un yaourt nature et sucré pour bébé, que tu as mangé un peu, mais que tu n’as peut-être guère apprécié, petite Gabrielle.

  Normal, c’était la première fois pour toi, pauvre petit bébé. La première fois que tu as mangé un petit pot, ce n’était pas Byzance, mais maintenant on ne peut plus t’arrêter, tellement tu aimes ça !

  Et que j’ouvre grand le bouche pour enfourner la cuiller à Gabrielle, et que je déguste ma compote avec délectation, tellement c’est bon que tu manges proprement, et qu’il n’y a quasiment rien qui retombe sur le bavoir, petit prodige de nous. Tu as compris le fonctionnement de la cuiller, bien différent de celui de la tétine, et si au début tu suçais ta compote comme tu tétais ton lait, maintenant tu avales ton quatre heures comme la grande fille que tu es. Comme tu observes tout ce qui t’entoure et que tu essaies de tout reproduire, tu comprends vite les choses et tu sais t’adapter rapidement, petite fierté de nous.

  Alors tu ouvres grand la bouche, et tu bascules la tête en avant, car quand la cuiller ne va pas à la bouche de Gabrielle, c’est la bouche de Gabrielle qui va à la cuiller. C’est simple, c’est comme Lagardère. (Le Bossu, hein, pas l’autre…)

  Puis le dîner, qui est un grand biberon à la vanille, ton plus grand repas de la journée, avant d’aller faire un grand dodo, jusqu’au lendemain matin. Ton réveil oscille entre 7h30 et 8h30 du matin, ce qui nous laisse un peu de temps tout de même pour profiter de nos vacances, et nous t’en remercions, ta maman et moi, petite Gabrielle.

  En tous cas, tu es une enfant adorable, petite Gabrielle, facile à vivre, à tel point qu’il nous arrive d’oublier que tu es là, dans la même pièce que nous, tellement tu es discrète. Tu joues en silence avec tes doudous, dans ton coin, et tu ne demandes rien à personne. C’est formidable, non ?

  Heureusement que de temps en temps tu te mets à gazouiller et à babiller, sinon non pourrait croire que tu es un petit baigneur en plastique !

  Je plaisante, bien sûr, petite merveille de nous.

 

  Tu viens de te réveiller et maintenant tu es dans mes bras, ce qui signifie que je suis en train d’écrire cette phrase avec une seule main, petit bébé, et comme d’habitude, tu observes tout ce que je fais avec une grande attention… Donc je crois que je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, et je vais plutôt m’occuper de toi dans la vraie vie, petit amour de moi qui ne bouge pas dans mes bras et vient de faire un bon rototo post-sieste.

  Allez, on continuera plus tard, sinon ça va prendre des heures et des heures, à taper tout ce que j’ai dans la tête avec un seul doigt… Et puis nous avons beaucoup à faire avant de partir chez tata Myriam !

  A bientôt, ma virtuelle petite Gabrielle.

  Papa t’aime fort et te fait un gros bisou sur le haut de ton crâne, qui devient de plus en plus chevelu…

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