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Les carnets de Gabrielle Août 2010

Publié le par Kitouf

 

 

  Six mois ! Six mois ! Six mois !

  Nous sommes le dimanche 15 août, et aujourd’hui même tu as six mois, ma jolie petite Gabrielle !

  Il y a six mois de cela, jour pour jour, tu naissais, petite Gabrielle. Comme le temps passe vite, et que d’évènements nous avons vécus ces six derniers mois ! Je n’en reviens pas. Quand je t’ai connue, petite Gabrielle, tu étais un tout petit bout, qui tenait quasiment entier dans ma main. Et aujourd’hui, tu es un vrai petit bébé avec sa propre personnalité, qui n’arrête pas de grandir, et tu as appris tant de choses, et tu sais faire tant de choses, maintenant, que j’arrive à peine à y croire !

  Alors c’est vrai que ces dernières semaines, j’ai été moins présent dans les pages de tes carnets, petite merveille de nous, mais j’ai préféré profiter de toi dans la vraie vie, parce qu’il y a tellement de choses à voir, à découvrir avec toi, que je suis plus à même de passer le peu de temps que mon emploi du même nom me permet de passer avec toi. Parce que je pars tôt, et je rentre assez tard, alors je ne peux te voir que le soir, entre 19h et 20h30, alors on peut dire que j’en profite !

  Et puis, de toi à moi, petite Gabrielle, c’est l’été et l’été est fait pour se détendre et penser un peu à autre chose qu’à son écran d’ordinateur…

  Même si aujourd’hui, et ce n’est pas de chance, il tombe des trombes d’eau comme jamais, et ce n’était pas arrivé depuis des semaines et des semaines, mon pauvre petit bébé. C’est bon pour le jardin, tu me diras. Hé oui, tu as bien raison, petite Gabrielle.

  C’est bien dommage, car nous aurions pu faire une belle promenade, dans ta poussette, pour fêter ta première demi-année, petit ange de nous. D’autant que tu aimes les promenades, car cela te permet de regarder tout ce qui se passe autour de toi, et d’observer tout ce qui t’entoure, car tu es attentive à tout et tu t’intéresses à tout, petite Gabrielle.

  Tu as l’air fasciné par tout ce que tu vois, et tu regardes les gens autour de toi faire ce qu’ils font, et sans rien dire, parce que tu es toujours aussi sage, petit bébé de nous, et tu essaies de reproduire ce que tu vois !

  Incroyable !

  Par exemple, tu fais les marionnettes avec tes mains, comme tu as vu ta maman le faire. Tu l’as observée en train de tourner ses mains devant toi, avec dans le regard ce mélange de curiosité et d’étonnement, qu’on peut lire sur ton petit visage chaque fois que tu es confrontée à quelque chose de nouveau, et tu as essayé de faire la même chose… et tu y arrives, et il faut voir comment, ma chère petite Gabrielle !

  Tiens, l’autre jour, alors que je partais au travail, tu buvais ton biberon du petit déjeuner dans les bras de ta maman, tu sais, le biberon de lait mélangé avec de la blédine à la vanille, celui que tu aimes tant, et je t’ai fait un petit au revoir de la main. Et tandis que tu pompais sur ta tétine, tu as levé la main gauche, et tu l’as tournée dans un sens, puis dans l’autre, exactement comme j’étais en train de le faire ! Tu tournais ta main comme ton papa, tu me disais « au revoir », et ça nous a bien fait rire, ta maman et moi.

  Tu deviens une vraie grande fille, petite Gabrielle de nous.

  Et il y a tant de choses maintenant ! Tu parles, tu gazouilles, tu te mets assise, et oui, déjà, et tu restes assise dans ton siège, dans lequel tu manges des petits pots, et oui, déjà. Des petits pots aux fruits, que tu sembles apprécier de plus en plus. Bien plus que ton premier petit pot, tu peux me croire. Mais tout de même, il est bien plus facile de te donner ton petit pot de quatre heures assise sur les genoux de papa ou de maman qu’assise dans ton siège ! Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi. En tous cas, tu en mets beaucoup moins à côté quand tu es assise sur nos genoux que lorsque tu es installée en face de nous. C’est une mystérieuse loi de la nature, mais c’est ainsi, ma jolie petite Gabrielle.

  (Tu es en train de te réveiller, et ta maman est partie te chercher… et te voilà enfin devant mes yeux, petite Gabrielle. Que tu es jolie, avec ton petit pantalon marron, ton petit haut rose fleuri et ton gilet de laine marron… et tes chevaux ont tellement poussé, ils sont tout hérissés sur ta tête, mais bientôt on va pouvoir te faire des couettes, c’est sûr !)

  Tu es assise dans ta chaise à mes côtés, et tu joues avec un de tes innombrables doudous, que je ramasse régulièrement parce qu’ils ont tendance à voler par-dessus toi, quand tu t’agites un peu de trop.

  En parlant de ça, qu’est-ce que tu peux bouger maintenant ! Il nous faut être vraiment vigilants quand nous te portons dans nos bras, parce qu’en un quart de seconde, tu es capable de basculer, et ce à une vitesse incroyable. D’autant que ton jeu favori, en ce moment, est de te balancer d’avant en arrière, d’avant en arrière, d’avant en arrière, encore et encore, et tu cognes l’arrière de ta tête contre notre poitrine, et parfois, ça fait mal, mais alors ça fait mal !

  Mais toi, ça n’a pas l’air de te déranger, petite chipie de nous. Tu aimes ça, en tous cas. Alors, comme tu adores te balancer, je joue au cheval avec toi, c’est-à-dire que je te juche sur un de mes genoux, et qu’on fait dada toi et moi. Et tu as l’air d’aimer ça, si j’en juge pas le sourire qui s’affiche sur ta jolie petite figure quand tu fais « à dada à dada » sur les jambes de papa.

 

  Tu te tiens assise, ou presque, parce qu’il te faut encore deux garde-fous pour t’empêcher de basculer à droite ou à gauche, mais ce que tu voudrais le plus au monde, en ce moment, du moins je crois, c’est de pouvoir te tenir debout. Et oui, debout. Tu fais tout ce que tu peux pour tenter de te redresser lorsque tu es allongée dans ton cosy, ou bien sur ton tapis d’éveil, et quand tu as bu ton biberon, et que nous sommes tous les deux installés dans le fauteuil à biberon, après ton petit rototo, la seule chose qui t’intéresse, c’est que je te mette debout, et que je te tienne dessous tes petits bras, et tu essaies de rester droite le plus longtemps possible, puis tu fais quelques pas, en grimpant sur la bedaine de ton papa, et tu es si contente que tu souris de toute tes gencives, et que tu baves comme un vrai petit escargot. Mais c’est un peu fatigant de te tenir droite, ne serait-ce que quelques minutes, parce que tu es de plus en plus lourde, petite Gabrielle.

  Et tu grandis tellement que tu entres à peine dans tes vêtements de 6 mois, alors que tu as tout juste six mois aujourd’hui !

  Tu es grande, mais grande ! A tel point que tu peux jouer avec les petits personnages de ton mobile, tu sais, celui qui est au-dessus de ton lit. Maintenant, tu sais les attraper avec tes petites mains et tu fais tourner le mobile toute seule, seule avec tes petits muscles.

  Mais ce que tu préfères le plus, dans ton lit, c’est la petite peluche pendue à ton tour de lit, un petit nounours que tu attrapes avec ta petite main, et que tu tripotes en t’endormant, tout en suçant ta sucette. Il t’est même arrivé de dormir avec cette petite peluche dans la main, alors qu’elle est accrochée un peu en hauteur, ce qui veut dire que tu dormais avec une main en l’air, mais elle tenait le petit nounours que tu aimes tant.

  Remarque, nous t’avons aussi vue en train de dormir avec les deux poings serrés sur tes petits yeux, comme si tu étais en train de les frotter. En fait, tu étais bel et bien en train de les frotter, pour en chasser tout le sable qui te piquait dedans, mais tu étais tellement fatiguée que tu t’es endormie avec les poings encore sous les yeux.

  Tout comme, et c’est une tout autre histoire, lorsque je te donne le bain, ou bien ta maman (d’ailleurs c’est ta maman qui te donne le bain bien plus souvent que moi) nous en profitons pour te donner quelques vitamines, sous forme de goutte à goutte, quatre gouttes par jour pour être toujours en pleine forme (et ça marche, tu peux me croire !)… et bien, quant tu vois le petit flacon qui s’approche de ta bouche, tu l’ouvres en grand et tu tires la langue, pour recevoir tes quatre petites gouttes journalières, dont tu apprécies que modérément le goût, certes, mais que tu prends chaque jour avec une volonté toute bienveillante.

  Par là, je veux dire que tu as déjà compris tant de choses, pour ton si jeune âge… C’est si incroyable, tu ne trouves pas ?

 

  Pour finir, nous attendons que tu te réveilles (entre temps tu es retournée au dodo parce que tu commençais à te fatiguer) pour t’offrir le petit cadeau que nous avons prévu pour toi, pour fêter tes six premiers mois d’existence. Et après, si la pluie nous laisse un peu tranquilles, peut-être irons-nous faire une petite balade, quand même, histoire de profiter un peu du bon air de la campagne ?

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