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Les carnets de Gabrielle Octobre 2010

Publié le par Kitouf

 

 

  Il pleut, il pleut, et il pleut encore. Ce qui nous oblige, mon pauvre petit bébé, de rester cloîtrés à la maison. Et c’est ce que nous avons fait ce week-end. Et non, pas de promenade pour bébé Gabrielle ces jours derniers. Tout ce que nous avons à faire, c’est rester devant le bon feu de cheminée, et regarder les gouttes d’eau s’écraser contre les vitres de la maison.

  Mais bon, ceci ne nous empêche pas de passer de bons moments ensemble, petite Gabrielle, et si nous ne sortons point, nous jouons à la maison, dans la cuisine, toi sur mes genoux, en train de te tortiller dans tous les sens pour tenter d’attraper tout ce qui est à portée de tes petites mains potelées, ou bien tu joues à te jeter en arrière, la tête la première, en comptant bien sûr que je sois là pour te tenir, et tu plonges la tête en bas, jusqu’à toucher mes pantoufles, et c’est un jeu qui t’amuse beaucoup, semble-t-il, puisque dès que tu es dans mes bras, tu tentes de jouer à ce jeu. Et comme tu sais que papa va finir par accéder à ton souhait, tu as toujours le sourire quand je joue avec toi.

  Je ne sais pas pourquoi tu aimes tant ça, de te jeter en arrière la tête en bas. Tu dois aimer l’aventure, ou les sensations fortes, ça doit être ça, je pense, surtout après avoir mangé, que j’ai tout le temps peur que tout ce qui vient d’être avalé ne ressorte aussitôt !

  Tu es un véritable petit casse-cou, ma belle petite Gabrielle, et je crois bien qu’il nous faut être très vigilants avec toi, parce que tu risques, si tu continues ainsi, de nous ramener une sacrée collection de plaies et de bosses, lorsque tu seras en âge de te mouvoir toute seule, ce qui sera bientôt le cas, j’imagine. A sept mois et demi, tu vas bientôt réussir à te déplacer à quatre pattes, c’est certain, et à ce moment-là, nous devrons sans cesse être derrière toi, pour nous assurer que tu ne vas pas te faire du mal, ou bien faire une grosse bêtise dans un coin obscur de la maison. Mais il n’y a pas de coin obscur dans notre maison…

  Heureusement que nous avons notre parc, que tu aimes et dans lequel tu joues avec tes nounours ou bien tes mobiles en plastique. Comme ça, tu ne peux aller bien loin, même si tu ne te déplaces pas encore, et que tu te contentes pour l’instant de tournebouler sur toi-même.

  D’autant qu’hier après-midi, je t’ai mise au dodo pour ta sieste, et au bout de dix minutes, tu ne dormais toujours pas, et tu ne cessais de parler, et de crier, comme tu sais si bien le faire depuis quelques semaines, tu sais, tes hurlements stridents qui nous déchirent les tympans, mais qui t’amusent tant que tu les pousses à longueur de journée (pauvre nounou !)… bref, je te disais donc qu’au bout de dix minutes, ne t’entendant pas dormir, ta maman est allée dans ta chambre pour voir si tout allait bien, et Ô surprise ! elle t’a trouvée allongée sur le ventre, coincée dans cette drôle de position, et tu attendais qu’on vienne à la rescousse, pour te retourner et te remettre sur le dos, sans quoi tu ne peux dormir, petite Gabrielle !

  Mais ce qu’il faut retenir de tout ceci, c’est que hier, pour la première fois, tu as réussi à te retourner complètement, ma petite Gabrielle !

  Voici une preuve supplémentaire que tu grandis, petite fillette de nous.

 

  Jeudi dernier, le 29 septembre, en plus de la Saint Michel, nous fêtions également les Gabriel et Gabrielle, petite Gabrielle, et donc, par déduction logique, jeudi dernier, et bien, c’était ta fête, petit bébé de nous, ta première fête, et comme il se doit, plein de gens te l’ont souhaitée, soit directement, soit par le biais de papa et/ou maman. Et mamie, qui n’attendait que cela, est venue te rendre visite et t’a offert un beau cadeau, beau et utile en plus, j’ai nommé un bonnet péruvien, qui te va à merveille, petite Gabrielle, et qui te fait un tête vraiment adorable, petite beauté de nous.

  Alors, qu’est-ce qu’on dit, petit bébé de nous ?

  « Merci beaucoup mamie ! Je te fais un gros bisou pour ce joli cadeau qui me fait bien plaisir ! »

  Voilà, petite Gabrielle, c’est bien. Tu es une gentille petite fille bien élevée, et nous, tes parents, sommes très fiers de toi.

 

  Il faut que je pense à recharger mon dictaphone, pour enregistrer tes progrès de langage, petite Gabrielle. Avec tes cris suraigus, et tes variations de Bâ ! de Dâ ! de Vâ ! de Pâ ! de Blâ, etc, ajoutés à la puissance de ta voix, petit bébé, c’est une nouvelle étape dans l’évolution de tes capacités de parole, et comme celles que j’ai enregistrées quand tu étais petite, rappelle-toi, il y a quelques mois de cela, je me dois de les immortaliser en un beau fichier mp3, que nous écoutons et réécoutons régulièrement, ta maman et moi.

  Même que je possède un enregistrement de tes battements de cœur, que j’ai fait la veille de ta naissance, petite merveille de nous. Et oui, quand tu seras plus grande, tu pourras écouter battre ton petit cœur, quand tu habitais encore dans le ventre de ta maman. Et crois-moi qu’il battait fort, très fort, et très vite aussi !

  C’est une vraie chance que tu sois née à l’époque hyper technologique qui est la nôtre, petite Gabrielle, parce que ni ta maman ni moi n’avons de souvenirs de ce genre, et c’est bien dommage, quand on y pense. Mais bon, ce n’est pas si grave, petite Gabrielle. L’essentiel est que nous soyons tous ensemble, heureux et en bonne santé, tu ne crois pas, petit paquet de nous ?

 

  Ha ! J’oubliais. Ce soir, alors que tu prenais ton bain, ou bien juste après, plutôt, alors que tu étais dans mes bras, tu as dit deux fois :

« Mâ ! »

  C’est ta jolie maman qui était heureuse, petite Gabrielle, tu peux me croire !

  Alors, maintenant la question est de savoir si tu diras Papa ou Maman en premier, petit prodige de nous. Nous attendons et espérons, petit bébé…

 

  Aujourd’hui, quelques collègues de travail ont vu une photo de toi, petite Gabrielle, celle ou justement tu es coiffée du fameux bonnet péruvien que mamie t’a offert pour ta fête, celle qui est affichée en grand sur l’ordinateur de ta maman, au bureau, et ils t’ont tous trouvée adorable à croquer, petite beauté de nous, avec tes grands yeux marron et tes bonnes joues bien dodues. Tu les feras tous tomber, les garçons, dans quelques années, petite Gabrielle, même si papa gardera toujours un œil sévère sur ceux (ou celles) qui viendront me solliciter ta main, un jour, peut-être, sait-on jamais…

  Mais nous n’en sommes pas encore à ce stade de notre vie, petit bébé de nous. Pour l’instant, contentons-nous de te regarder grandir, t’ouvrir au monde qui s’offre à toi et t’émerveiller devant tout ce qui est devant toi et nouveau pour toi.

  Chaque chose en son temps, petit amour de nous, et la vie n’en sera que plus jolie. 

 

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Commenter cet article
A
<br /> <br /> Oh oh ! De plus en plus jolie la mignonne !<br /> <br /> <br /> On vous embrasse tous !<br /> <br /> <br /> <br />
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K
<br /> <br /> merci<br /> <br /> <br /> <br />